Avec l’édition de cet poème je voudrais souligner mon compromis avec la langue française. Une langue pourrait devenir raide pour la faute d’exercice. On doit se promener tes langues tous les jours comme si elles étaient tes chiens ou tes enfants ou tes idées. Une idée fermée dans la tête ne vaut rien. Une langue tuée par la faute de volonté de son être-humain est une perte d’éclairement pour le monde entier. Je vous salue en français.
À LA PORTE DE LA FÊTE
Un jour
je déménagerai
sans aucune
ceremonie,
je ne la
permetrai pas;
mais
je comprends
qu’un être humain
a besoin
de fetes,
de rites
de passage,
pour dire
a ses amis
que c’est réel
la blessure
et la memoire,
que nous
ne devons pas
le laisser partir
sans un essai
de plus
contre la règle
de nos vies:
tout marche
partout,
l’eau change
sa forme,
le sang s’arrêtera
de couler
seulement
à la derniere fête,
qui pour certains
n’est pas si grave,
un moment
pour faire
la connaissance
d’une future copine,
pour boire
avec des amis
et passer la nuit
sans être seul
avant cette
présence étrange
qui nous ouvre
la porte
quand nous sortons.
-- Indran Amirthanayagam c) 2008
Sunday, May 25, 2008
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2 comments:
Une fois de plus un très beau morceau de poésie. Bravo et merci encore de nous avoir honoré de votre présence au dialogue Food for Talk à Vancouver,
Amicalement,
Elodie
Je te remercie pour ton commentaire Elodie. J'ai appris beaucoup du dialogue. C'etait une melange formidable de points de vue sur cette crise et un debut de reflection pour quelques uns des participants. A bientot. Indran
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